Sam Capitaine de la Sanguinaire
Nombre de messages : 150 Age : 37 Localisation : Sur la Sanguinaire, quelque part dans les Caraïbes Équipement (armes, ect) : une élégante rapière et un poignard Date d'inscription : 15/05/2006
| Sujet: Médecine au XVII siècle Mar 21 Aoû - 0:27 | |
| À bord, maladies et blessures sont courantes. Quelques marins et corsaires ont donc appris à soigner par les plantes trouvées sur les Îles. Mais après un abordage, ce sont surtout les talents d'un chirurgien qui deviennent nécessaires. Les blessures s'infectant vite, il vaut mieux amputer rapidement un membre blessé. Les amputations se font sans anesthésie et si le pirate ne meurt pas des suites de l'opération, il pourra peut-être porter une jambe de bois ou un crochet. Pendant les attaques des navires, les éclats de bois entraînent aussi souvent la perte d'un œil. Le scorbut est une maladie courante chez les pirates, qui manquent de vitamines C. Elle entraîne la perte des dents et un affaiblissement général pouvant aller jusqu'à la mort. Au XVIIIe siècle, on découvre que l'on peut éviter ce mal en mangeant des fruits et des légumes frais. Les pirates n'en finissent pas d'étonner. Ils accomplissent leurs exploits étant malades, affamés et affaiblis par le manque de sommeil. En vérité, plus encore que les combats, les maladies tuent les pirates. En général, la moitié des hommes sont malades à divers degrés. Le typhus, la typhoïde existent en permanence; le scorbut, la dysenterie, la malaria et la fièvre jaune complètent le tableau médical peu reluisant. Et je ne dis rien des nombreuses maladies qualifiées de « honteuses ». Pendant les abordages, il n'est pas rare de voir les hommes se précipiter en premier sur les coffres à pharmacies afin de pouvoir se soigner. réf: http://cocostresors.ifrance.com/lespirates.htm | |
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